Amara, l’infirmier

Amara, notre cher infirmier. Petits ou gros bobos, il prend soin des enfants comme les siens.

Présente-toi : prénom, âge, ville d’origine, statut marital, enfants …

Je m’appelle Elaj Amara Thiam, j’ai 32 ans, je viens de Thiès. Je suis celibataire et je n’ai pas d’enfant.


Depuis combien de temps travailles-tu pour l’association ?

Cela fera 9 ans en février 2020.


Quel est ton rôle au centre, au quotidien ?

Je suis l’infirmier du centre. Je m’occupe des enfants, je suis responsable du coin sanitaire. Je traite les maladies en ambulatoire et j’envoie les enfants à l’hôpital si besoin, ou en cas d’urgence.

Que préfères-tu faire ?

Mon métier d’infirmier.

Comment t’entends-tu avec les enfants ?

Bien. À part le rôle d’infirmier, j’ai aussi un rôle presque paternel avec les plus petits et celui d’aîné pour les plus grands. Nous sommes familiers maintenant.

Quelles sont tes relations avec les bénévoles ?

Généralement très bonnes. J’apprécie leur mission, leurs interventions, leur manière d’être et de faire leur travail.

Quel est ton endroit préféré dans le centre et pourquoi?

L’infirmerie, car c’est un peu comme chez moi.

Qu’est ce qui t’as pousser à travailler pour cette association ?

Rien de particulier, c’est arrivé comme ça, j’avais besoin de travail et aujourd’hui j’y ai vraiment pris goût.

Que penses tu de la situation des talibés ?
Ces enfants pourraient avoir une vie bien meilleure. Mais cela demanderai une entente entre les autorités compétentes et les proches des talibés, comme les marabouts par exemple. Il y a un problème de confiance entre les deux.